HAHAKI KOTO, KAZE-NO-GOTO-KU

Rapide comme le vent !

 

 

Avant toute chose, il faut retenir que les techniques sont le fruit d'un enseignement transmis de génération en génération, d'enseignants à élèves, depuis plusieurs siècles.

Ces techniques étaient utilisées sur les champs de bataille, où s'affrontaient ces guerriers appelés les samouraïs, issues du célèbre clan seigneurial des Takeda descendants directs des Minamoto, dont l'origine remonte au XI siècle.

 

Minamoto-no-yoshimitsu (1045-1127) codifia le style Ju-jitsu Takeda-ryu dans sa forme Aïki, qu’il transmit à son fils Yoshikiyo lequel donna le nom de Takeda à toute sa famille. On y enseigna toutes les techniques que devait connaître un samouraï (maniement d’armes, équitation, etc…).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Elle se scinda au XVIème siècle en deux écoles : Le Takeda-ryu : école de la famille Takeda (école fondatrice : GENRYU) Le Daïto-ryu : école du Grand Orient (école secondaire : SHURYU). Les anciennes écoles d’arts martiaux japonaises connurent un déclin, pour des raisons de changements politiques, qui faillirent les faire complètement disparaître. Le Daïto-ryu survécut grâce à Takeda Sokaku (1858-1943) qui diffusa largement ce style. Un de ses élèves, Ueshiba Morihei (1883-1969) fit une synthèse de ses connaissances qu’il nomma Aïkido (SHIRYU). Après la fin de la 2ième guerre mondiale, Soke Oba Ichio autorisa l’accès de son dojo au public jusqu’alors réservé à des élites. Cela explique pourquoi le Takeda-ryu est encore peu connu en occident.

 

 

Maitre Maroteaux, fort de 40 années de pratiques rigoureuses des arts martiaux, de nombreux déplacements au japon et d'enseignements reçus par des maitres prestigieux tels : Maitre Hisamitsu MIMURODO, Maitre Ryuho OKUYAMA, Maitre Hisashi NAKAMURA (pour ne citer que ceux-là)... a pu acquérir un héritage séculaire qui détient ses origines au pays du soleil levant, et implanter le TAKEDA-RUY en france en 1987 et finalement instaurer officiellement en décembre 1997, la méthode MAROTOKAN.

Elle est le fruit de son expérience et de 35 ans de pratique.

Elle est basée sur des principes fondamentaux qui reposent sur la "stabilité mobile" et dont les particularités principales sont les suivantes :

L’étude approfondie des anciennes techniques de défense japonaises.

L’étude d’une garde spécifique, de face, pied droit en avant comme les sabreurs nippons d’autrefois.

La recherche d’une maîtrise de soi en toutes circonstances, grâce à la respiration et à la concentration.

La conception de "non agression" mais de protection individuelle.

Cette méthode d’enseignement privilégie l’intuition et la spontanéité. Son but est d’apporter la rapidité, la précision, la puissance, la souplesse et le contrôle de soi.